samedi 9 avril 2011

Summertime and the leaving is easy.

Partir quelque part où tout serait idyllique, un endroit chaud et paisible où les problèmes s'effaceraient petit à petit. Laisser entrer un rayon de soleil dans ce présent trop instable. Oublier l'argent, les amours insensés juste un petit moment. Il ferait bon vivre sans la noirceur de l'âme. L'inconscient, c'est une tapette qui se cache toute sa vie et un jour il apparaît pour nous détruire. Oublier la psychanalyse à deux balles qui régit nos sociétés trop occidentales et penser que nous, petits hommes, pouvons être voués au bonheur. Jouer avec l'optimisme quotidien et gommer les problèmes. Je sais pas. J'ai l'impression que l'homme est mauvais et/ou que chaque jour, on nous empêche d'être heureux. Ou alors que la vie est injuste, voire, mal faite pour ceux qui ont du cœur. Faudrait changer les choses, et surtout faire un gros doigt au passé. A l'arrivée de l'été, je grelotte, le futur m'effraie.

dimanche 30 janvier 2011

mardi 11 janvier 2011

Souris moi.

Un ailleurs. 
Empli de grandes lignes droites qui ne se croiseraient jamais elles courrent vers un point sachant bien que celui ci ci est différent pour chacune d'elles. Ces droites ignorent qu'elles font la course contre de faux adversaires, c'est pour cela qu'elles foncent, pour gagner cette putain de course, contre elles mêmes. Elles arriveront alors en même temps, au millième de secondes près, à leur point d'arrivée. Terminus tout le monde descend, fin du voyage. 
Quand tu descends d'un train, tu vas où? 

Demandes à tous ces passagers quel est leur but après. Partir ou rentrer généralement, ce sont les deux solutions. Et ces deux solutions nous mènent à une infinité de possibilités.  Certains fuguent, d'autrent fuient car trop vieux pour fuguer, y'en a qui testent, et puis il y a ceux qui rentrent chez eux, après un long voyage, pas très enchantés du retour. Ceux là, ont ouverts les yeux sur une réalité, la réalité d'un quotidien peut être. 



Combien de fois a-t-on entendu, la phrase banale à souhait et souvent exaspérente: "Avant, je voyais les choses de cette façon , je pensais que... , et j'en étais persuadé, mais au final, après avoir vu ça, j'ai compris que ...." 
L'Homme est instable , ça va de soi, car la vie est longue. On pense. On oublie. On gomme. On regrette. On efface. On affirme. On se trompe. On réaffirme. On se leurre. 
Comment sortir alors de cette constante méprise des choses? Et qu'est ce qui est vrai ? Je crois qu'il n'y a pas de réel, mais des réels. Différentes interprétations des choses par l'expérience et le vécu. C'est ce qui créé l'intolérance ou à contrario 
La tolérance. 

lundi 27 décembre 2010

C'est beau mais c'est triste



Maman est partie, elle a prit le train de 6H34 en gare de Douai, Nord pas de Calais. Il neige dehors, c'est beau mais c'est triste comme dirait mon grand père. Moi, je ne dors toujours pas. Pas envie. J'attends mercredi pour aller à Lyon, et quitter le Nord. J'aime bien le Nord, même si ça pue le maroile et le ch'ti, c'est rigolo, c'est industriel et ça ferme le clapet à tout ces pseudos adeptes de l'underground qui pense que faire une soirée dans une cave t'élèvera au paradis des hypsters. Marrant.